Le
seul « assouplissement »
possible, c’est l’abrogation !
Monsieur
le Ministre,
Vous
venez d’être nommé. Le 12 février 2013, le 14 novembre 2013, le
5 décembre 2013 et à de multiples reprises dans les départements,
les enseignants des écoles et les agents territoriaux, avec leurs
syndicats et leurs fédérations (FO, CGT, SUD et SNUipp) ont montré
leur opposition au dispositif sur les nouveaux rythmes scolaires
voulus par votre prédécesseur.
Ils
ont été très souvent soutenus par des parents d’élève et des
élus municipaux.
La
mise en œuvre du décret du 24 janvier entraîne :
►
une inégalité sur
le territoire national et une dégradation des conditions de travail
des enseignants ;
►
une remise en cause
des droits statutaires, notamment par le projet de décret
annualisant les obligations de service des titulaires remplaçants
(contre lequel FO, SNUipp, CGT et SUD ont voté au CTM), par la
confusion entre le scolaire et le périscolaire et la mise sous
tutelle des enseignants par les collectivités locales.
Ce
décret provoque inquiétude et rejet de la part des enseignants, des
parents et de nombreux élus locaux.
Le
8 avril dernier, le Premier ministre lors de son discours de
politique générale à l’Assemblée nationale, a annoncé un
« assouplissement du cadre réglementaire des rythmes».
Le
seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation
pure et simple du décret du 24 janvier 2013. C’est ce que nous
vous demandons Monsieur le Ministre.