mardi 15 octobre 2013

Direction d'école : Ecole syndicaliste spéciale


Le SNUDI-FO vient de faire paraître un journal spécial direction d'école.

Ce journal est accompagné d'une pétition. Retrouvez ce journal et la pétition sur notre site.

Journal spécial Direction d'école octobre 2013

Signez et faites signer la pétition et renvoyez-nous la :
SNUDI FO 71, 2 rue du parc, 71100 CHALON / Saône

jeudi 10 octobre 2013

Conseil d'école et PEDT



 

Plus que jamais le SNUDI FO 71 reste clairement opposé comme la majorité des enseignants à la réforme de la refondation dont la première conséquence visible porte sur les rythmes scolaires.




  • L'association des maires de France demande un délai supplémentaire jusqu'en mars (hasard ?) pour la rédaction des PEdT.
    • Profitons des Conseils d'école de rentrée, pour rappeler que la mise en place des PEdT n'est pas obligatoire. Seule la semaine de 4 jours et demi l'est. 
    • Profitons également de ces Conseils pour que les parents s'opposent clairement à cette réforme. Les enseignants ne peuvent combattre seuls la refondation. Or, les élections approchant effectivement, leur position pèsera sur les élus.
  • Comme nous vous l'avons indiqué dans notre compte-rendu de CAPD du 12 septembre 2013, le DASEN 71 n'a pas prévu de nous octroyer d'heures pour la rédaction des PEdT, il attend de nous : "notre engagement bénévol". Qui plus est, rédiger ces PEdT engage notre responsabilité d'enseignant. La mise en danger des enfants déplorée à Paris et en Seine St Denis montre à quel point nous n'avons vraiment aucun intérêt à nous en mêler. Pendant les réunions avec les élus, notre DASEN a incité fortement les maires à mettre en place des garderies plutôt que des Temps d'accueil Pédagogiques car le nerf de la guerre est bien financier. Notre "expertise" sera donc bien inutile. N'aggravons pas la confusion périscolaire/scolaire. Les mairies ont tout intérêt à nous entraîner à co-rédiger les PEdT pour, plus tard, si les activités devaient s'avérer être très en-deçà des attentes des parents d'élèves, tenter de partager avec l'équipe enseignante les ratés inhérents à cette réforme. Les conseils d'école sont le lieu pour rappeler officiellement que les mairies, seules, sont responsables de la mise en place des activités péri-scolaires.

mercredi 9 octobre 2013

Soutien à Jacques RISSO ( JAC) - Bulletin spécial du SNUDI-FO 84

En suivant le lien :

Bulletin spécial défense de Jacques RISSO

vous découvrirez les étranges pratiques concernant les dossiers administratifs et les messageries professionnelles de la DASEN du Vaucluse.

Bonne lecture.

jeudi 3 octobre 2013

Calendrier Scolaire : Allons-nous récupérer les jours fériés ?

Calendrier scolaire 2013 /2014 : Quelques explications…

Le SNUDI FO 71 a demandé à la CAPD de rentrée, le 12 septembre dernier, à quoi correspondait la journée du 13 novembre et/ou du 11 juin : la réponse de l'administration a été nette, elle rattrapait le jeudi 31 octobre.

Beaucoup de collègues sont persuadés qu'il s'agit de la simple compensation des deux jours ajoutés aux congés de Toussaint.

C'EST FAUX !

Nous avons recherché dans le calendrier ministériel publié en août 2013. Il confirme bien l'arrêté du 28 novembre 2012.

Après la journée de « solidarité », la journée de pré-rentrée « gratuite » !


En 2013-2014, grande nouveauté, le Ministre Peillon a bien prévu de nous faire rattraper « devant élèves » la journée de pré rentrée du lundi 2 septembre 2013.


Que dit la note de présentation du calendrier 2013-2014 ?

« En 2013-2014, il est prévu de rattraper la journée du lundi 2 septembre 2013, non scolarisé pour les élèves, afin de respecter les 36 semaines légales de cours.

• Pour les élèves qui ont cours le mercredi matin : le mercredi 13 novembre 2013 après-midi et le mercredi 11 juin 2014 après-midi.

• Pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi matin : soit le mercredi 13 novembre

2013 toute la journée ; soit le mercredi 11 juin 2014 toute la journée. Le choix de cette date est arrêté par le recteur d’académie ».


Il est donc clair que les mercredis 13 novembre et/ou 11 juin concernent le 2 septembre que les enseignants ont déjà travaillé mais pas en présence des élèves et non le rattrapage des vacances de la Toussaint !


Et pour les collègues qui exercent à temps partiel, sur quel jour devraient-ils récupérer ?

Certains recteurs et DASEN (aidés par certains syndicats) présentent le 13 novembre et le 11 juin comme un rattrapage de la Toussaint, tout en précisant, comme dans l’Académie du Rhône que « le 13 novembre sera considéré comme un lundi » d’autres, comme dans la Haute-Loire, précisent que le 13 novembre étant le rattrapage de la Toussaint, ce serait donc le jeudi (31 octobre) qui devrait être rattrapé !


Or après réception lundi 30 septembre d'une note de service de la circonscription de Louhans, il s'avère que notre administration suive la politique de la Haute-Loire et tente de noyer le poisson car il est un peu fort de tenter de nous faire rattraper un jour déjà travaillé ! C'est pourquoi elle cherche à nous faire croire que nous récupérons la Toussaint. Le SNUDI FO 71 vient d'écrire au DASEN 71 pour qu'il effectue un rectificatif dans les plus brefs délais. Nous vous tiendrons informés.

Toutes ces consignes contradictoires rajoutent de la confusion, si ce n’est de la division entre les personnels dans les écoles, notamment parmi les collègues qui travaillent à temps partiel qui ne savent plus s’ils doivent être présents ou non le 13 novembre et/ou le 11 juin !

Pour le SNUDI-FO, aucune récupération ne doit être due par les enseignants. Ni le 13 novembre, ni le 11 juin. Le 2 septembre est une journée déjà travaillée.

Le SNUDI FO s’adresse de nouveau au Ministre pour défendre les droits des personnels et exiger :

"Aucune récupération de la journée de pré rentrée !" 

Face à cette provocation supplémentaire, le secrétariat du SNUDI FO 71 a décidé ce jour-là d'organiser une journée de stage syndical pour ses adhérents dont le sujet essentiel portera sur la défense de nos statuts.

Le secrétariat du SNUDI-FO 71

Organisation des APC : Matin, Midi ou Soir

Aucune obligation autre que de respecter le nombre d’heures annuelles !
Dans certaines circonscriptions, nous constatons que les exigences formulées aux enseignants quant à l’organisation des APC relèvent plutôt d’interprétations locales que des règles statutaires.

Quelques précisions :

Sur le moment où se déroule l’APC :

Il est souvent demandé que les temps d’APC soient mis le soir, de façon à respecter 1h30 de pause méridienne.

A notre connaissance, aucun texte réglementaire ne contraint les collègues à organiser l’APC le soir plutôt que pendant la pause méridienne ou encore le matin.

La Circulaire 2013-017 du 06 février 2013 (Organisation du temps scolaire dans le premier degré et des APC) précise en effet :

« Le conseil des maîtres propose l'organisation générale de ces activités pédagogiques complémentaires (…)Le projet présenté précise :- l'organisation hebdomadaire des activités ; - leur répartition annuelle ; (…) »

Réglementairement la durée minimum d’1h30 pour la pause méridienne ne s’applique pas aux APC, mais au temps de classe.

Cette mention figure en effet dans le décret du 24 janvier consacré à l’organisation des nouveaux rythmes scolaires sur 9 demi-journées de classe. Il s’agit d’une contrainte pour les Maires à qui il revient d’après ce décret de fixer les heures de début et de fin de la classe.

En tout état de cause, l’APC ne relève pas d’un projet d’organisation fait par le Maire, mais bien, comme la circulaire l’indique d’un projet de fonctionnement établi par le conseil des maîtres.

Nos collègues sont donc totalement en droit, dans l’élaboration de ce projet, de placer des séances d’APC le midi comme ils le faisaient les années précédentes avec l’Aide Personnalisée.

Sur la durée hebdomadaire des APC :

Là encore, ni la circulaire, ni aucun autre texte réglementaire n’impose aux collègues une répartition annuelle des 36h d’APC. Au contraire cette répartition relève réglementairement d’un projet présenté par le conseil des maîtres (Cf circulaire du 6 février 2013).

Les collègues sont donc en droit d’effectuer 2h hebdomadaires pendant 18 semaines, ou 1h30 pendant 27 semaines ou tout autre répartition des 36h sur l’année. Aucun format préétabli ne peut être imposé.

Sur le contenu des APC :

La circulaire du 6 février 2013 précise que le conseil des maîtres établit dans son projet d’organisation de l’APC « le contenu des activités mises en œuvre ».

La circulaire sur les ORS des instituteurs et professeurs des écoles ne fixe pas de nombre d’enfants pour l’APC, mais indique qu’il s’agit de « groupes restreints », quant au contenu, les circulaires précisent qu’il s’agit d’ « une aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages » ou d’ « une aide au travail personnel » ou encore de « la mise en œuvre d'une activité prévue par le projet d'école ».

Étant donné que le conseil des maitres établit les contenus des activités, rien ne peut être imposé, comme la participation à un projet municipal par exemple… De même il n’est pas obligatoire de se restreindre à la prise en charge des élèves en difficulté.

Le droit et les obligations de service des PE ne peuvent être à géométrie variable et sujets à des applications qui fluctueraient en fonction de « spécificités ou de demandes locales ».

Nous invitons les collègues à nous faire remonter toutes les situations contraires aux règles statutaires. Nous interpellons le DASEN et les IEN pour que les droits statutaires des enseignants s’appliquent.




Pensez à avertir le SNUDI FO 71 en cas de difficultés afin que nous intervenions.

Amitiés syndicalistes,

le secrétariat du SNUDI FO 71

Conférences pédagogiques, réunions diverses : Exigeons des convocations !

Se déplacer dans le cadre du travail pour les personnels du 1er degré ne va pas de soi.

Si les Brigades, Brigades Formation Continue, Membres du RASED et Personnels sur postes fractionnés sont concernés au quotidien avec des modalités particulières, ce n'est pas le cas des collègues affectés sur des postes fixes.

Le texte de référence est le Décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l'Etat.

Il prévoit le cadre des déplacements et les conditions de ces déplacements.

Ce décret n'est pas appliqué en Saône et Loire pour des raisons essentiellement budgétaires.
Depuis plusieurs années, le SNUDI-FO 71 alerte les collègues sur leurs droits mais aussi sur les risques qu'ils prennent en se déplaçant sans ordre de mission.

  • Absence de frais de déplacement
  • Pas de prise en charge en cas d'accident du travail ou d'accident de trajet (cette prise en charge ne pourrait se faire qu'à postériori et serait soumis à l'édition d'un document justifiant le caractère professionnel de l'accident )

 Pour le SNUDI-FO 71, une simple note de service voire un mail ne peuvent suffire à justifier un déplacement, fut-il pédestre.

 Pour en savoir plus, lisez notre dossier Frais de déplacement  sur le site du SNUDI-FO 71.