mardi 19 novembre 2013

Les enseignants, les territoriaux, les parents, les maires ne veulent pas des nouveaux rythmes

Le 14 novembre était une journée de mobilisation immense : 1 collègue sur 2 en grève nationalement, à Paris 15000 grévistes !

Nous étions 389 grévistes dans le département, rectificatif de ce jour par la DSDEN.

Les collègues ne s'y trompent pas : il n'est pas question de discuter sur la façon d'arrondir les angles et d'aménager la réforme.
Il s'agit bien de l'abroger : elle est basée sur le principe de territorialisation de l'école, instaure la confusion entre scolaire et périscolaire, désorganise et alourdit la semaine et entraîne la remise en cause de nos statuts.
C'est un pas vers la dénationalisation de l’Éducation, l'annualisation du temps de travail et la flexibilité des enseignants : personne ne peut l'accepter !

Mais le gouvernement reste sourd !

Pire, le premier ministre affirme qu'il maintient sa réforme des rythmes scolaires, qu'il n’envisage aucune discussion ni négociation !!!

Après cette grève massive, que manque-t-il pour le faire reculer ?
Pourtant :
- 69% des français sont favorables à l'annulation (ou au report) de la réforme,
- Chaque jour, plusieurs grandes villes, de couleur politique différentes, annoncent qu'elles n'appliqueront pas la réforme : Marseille, Vitry, Bagnolet...,
- C'est par centaines que les petites communes indiquent qu'elles ne pourront mettre la réforme en place,

Il portera la responsabilité du durcissement du conflit.

A l'heure où l'opposition contre les rythmes scolaires atteint même certains membres de la FCPE, notre bon ministre sait monnayer le soutien d'une fédération de parents d'élèves, déjà largement acquise aux idées du PS. (voir l'article joint)
En cohérence avec ses positions claires, le SNUDI FO 71 s'est retiré le 7 novembre dernier du Comité départemental de pilotage des nouveaux rythmes où il n'était jamais abordé les conditions de travail des enseignants. (déclaration jointe)