Force
Ouvrière refuse d'accompagner l'administration
dans les
exigences de plus en plus nombreuses qu'elle
peut avoir envers les
directeurs.
Le SNUDI-FO 71 a participé au premier groupe de travail sur « la simplification des tâches des directeurs » ( cf compte-rendu n°1) afin de présenter les positions et revendications de Force Ouvrière. L'organisation de ce deuxième groupe de travail en cinq ateliers à la façon d'une conférence pédagogique, sans l'assurance d'une communication au CTSD (Comité Technique Spécial Départemental), nous a confirmé que le SNUDI-FO n'avait pas sa place dans ce type de réunion.
Le SNUDI-FO 71 a participé au premier groupe de travail sur « la simplification des tâches des directeurs » ( cf compte-rendu n°1) afin de présenter les positions et revendications de Force Ouvrière. L'organisation de ce deuxième groupe de travail en cinq ateliers à la façon d'une conférence pédagogique, sans l'assurance d'une communication au CTSD (Comité Technique Spécial Départemental), nous a confirmé que le SNUDI-FO n'avait pas sa place dans ce type de réunion.
Pour preuve , un groupe était consacré à l'élaboration « des documents de synthèses » :
- Celui-ci comprenait un point sur les PPMS or Force Ouvrière n'a de cesse de rappeler que les PPMS n'ont pas de fondement réglementaire.
- Ce même groupe comprenait également un point sur les DUER (document d'évaluation des risques), là encore la position de Force Ouvrière est très claire, la responsabilité de la mise en place incombe au DASEN et non aux directeurs.
Dans le
même
ordre d'idée, le groupe intitulé «applications» se
proposait de travailler, entre autres sur l'application
AFFELNET, là
aussi, la position de FO est constante, ce n'est pas aux
directeurs
d'école d'effectuer ce travail.
Quant
au
groupe « Formation continue », n'est ce pas un vœu pieux
quand on connaît les conditions de remplacements ?
Les missions
des directeurs ne seraient plus définies au niveau
national (décret
n°89-122 du 24 février 1989) mais au niveau académique.
En
effet le
Recteur fera la synthèse des groupes de travail départementaux
et
rédigera le « protocole » académique concernant les
directeurs.
Ce
groupe de
travail « simplification des tâches » s'apparente donc
davantage à une liste exhaustive des nombreuses missions des
directeurs. L'administration demande aux syndicats de cautionner
ou
"mieux" encore, de rédiger des documents « plus simples » à
remplir. Nous l'avons
bien compris, simplification ne veut pas dire allègement.
Ce sera sans Force Ouvrière : notre
conception du syndicalisme nous interdit de rentrer dans cette
logique de cogestion.
Pour mémoire, voici les positions du SNUDI définies lors de notre dernier congrès.
Le Congrès revendique :
• le maintien d’un directeur par école, fonctionnaire d’état, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école ;
• l’arrêt de toutes les tentatives de l’administration de reporter sur les directeurs d’école des responsabilités qui ne sont pas les leurs (PPMS, DUER, remplacement des maîtres absents...) ;
• l’arrêt de toutes les obligations qui ne leur incombaient pas (Afelnet...) et qui leur ont été transférées ;
• l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, pas un directeur sans décharge statutaire (2 jours par mois pour les directeurs à classe unique, 6 h par semaine pour les directeurs de 2 et 3 classes, 12 h par semaine pour les directeurs de 4 à 7 classes, temps complet pour les directeurs de 8 classes et plus) ;
• une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), le versement aux «faisant-fonction» d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent ;
• l’allègement des tâches et le respect du décret de 89 ;
• aucune obligation d’effectuer les APC pour les enseignants chargés de direction quelle que soit la quotité de décharge ;• l’arrêt et la suppression des fusions des écoles maternelles et élémentaires supprimant des postes de direction, facilitant les fermetures de classes et menaçant l’existence des écoles maternelles ;
• l’abandon du protocole de direction ;
• l’abandon des commissions de recrutement au profil pour les directeurs des écoles de 10
classes et plus, entre autres ;
• l’abandon de la circulaire de 2002 sur les PPMS et le strict respect de la loi de 2004 sur la sécurité civile qui confie aux maires et aux préfets l’exclusivité des plans de sauvegarde des populations (cf. dossier spécial de la FNEC).
Pour mémoire, voici les positions du SNUDI définies lors de notre dernier congrès.
Le Congrès revendique :
• le maintien d’un directeur par école, fonctionnaire d’état, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école ;
• l’arrêt de toutes les tentatives de l’administration de reporter sur les directeurs d’école des responsabilités qui ne sont pas les leurs (PPMS, DUER, remplacement des maîtres absents...) ;
• l’arrêt de toutes les obligations qui ne leur incombaient pas (Afelnet...) et qui leur ont été transférées ;
• l’amélioration du régime de décharges de service pour tous les directeurs, pas un directeur sans décharge statutaire (2 jours par mois pour les directeurs à classe unique, 6 h par semaine pour les directeurs de 2 et 3 classes, 12 h par semaine pour les directeurs de 4 à 7 classes, temps complet pour les directeurs de 8 classes et plus) ;
• une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), le versement aux «faisant-fonction» d’une rémunération identique à celle des directeurs qu’ils remplacent ;
• l’allègement des tâches et le respect du décret de 89 ;
• aucune obligation d’effectuer les APC pour les enseignants chargés de direction quelle que soit la quotité de décharge ;• l’arrêt et la suppression des fusions des écoles maternelles et élémentaires supprimant des postes de direction, facilitant les fermetures de classes et menaçant l’existence des écoles maternelles ;
• l’abandon du protocole de direction ;
• l’abandon des commissions de recrutement au profil pour les directeurs des écoles de 10
classes et plus, entre autres ;
• l’abandon de la circulaire de 2002 sur les PPMS et le strict respect de la loi de 2004 sur la sécurité civile qui confie aux maires et aux préfets l’exclusivité des plans de sauvegarde des populations (cf. dossier spécial de la FNEC).