jeudi 13 mars 2014

Pour FO : l’'augmentation des salaires est une priorité.

V. Peillon ne connaît pas les fins de mois ?

En affirmant au lendemain de la dite réunion conclusive sur les « enseignants du secondaire », le jeudi 13 lors d’une visite au collège Anselme-Mathieu d'Avignon « ce que veulent les professeurs, ce n'est pas de l'argent, c'est du temps » et d'ajouter que les « enseignants de ZEP ne voulaient pas d'argent", mais "du temps" pour se concerter.

  • Ignore-t-il que les enseignants comme tous les fonctionnaires ont perdu 14 % de pouvoir d’achat du seul fait du blocage de la valeur du point depuis 2000 ?

  • Ignore-t-il que les traitements sont gelés depuis 5 ans ?

  • Ignore-t-il que les salaires nets ont encore baissé de 0,5 % en janvier 2014 ?

  • Ignore-t-il qu'’un enseignant débute avec un traitement de 13 % au dessus du SMIC ?

  • Ignore-t-il qu'’il faut attendre 22 ans pour percevoir au 8ème échelon un traitement net de plus de 2000 euros ?

Le pacte de responsabilité prévoit de plus l'’exonération des cotisations patronales sur la branche famille de la sécurité sociale (35 milliards), c’'est une partie de notre salaire différé qui serait amputé.

Quand le ministre travaille à la réforme des statuts des enseignants, il vise à les inscrire localement dans le cadre d’'un forfait de 1607 heures, réglementation générale de la fonction publique. Pour mémoire, notre temps de travail actuellement dépasse 40 heures par semaine. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d'’annualisation pour de nombreux collègues que confirme les problèmes d'’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel ainsi que la remise en cause du travail à temps partiel lui-même. Il n'’offre en réalité aucune amélioration des conditions de travail ni des rémunérations. Il s’agit d'’un recul pour tous.

Le SNUDI FO appuie les demandes de moyens supplémentaires pour éviter une nouvelle dégradation à la rentrée 2014.

FO appelle à la grève interprofessionnelle le 18 mars ; CGT, FSU et SUD s'’y associent.

Le 18 mars : réaffirmons nos revendications par la grève. 


Retrait du projet Peillon de refondation (statuts et rythmes scolaires), 


Les postes supprimés doivent être rendus et les postes nécessaires doivent être créés à hauteur des besoins, 


Les salaires augmentés, 


La sécurité sociale maintenue.