mardi 31 mars 2015

grève du 9 avril 2015 : Contre l'austérité

Bloquer l’austérité : il y a urgence !

"Protection sociale, services publics, statut" tout devrait y passer.

Le passage de la loi Macron par le recours à l’article 49-3 en est une preuve supplémentaire : le gouvernement est déterminé à aller toujours plus loin dans sa politique de rigueur et de déréglementation.

Le 9 Avril, tous les salariés du public et du privé sont appelés à la grève par FO, CGT et Solidaires pour s’opposer au pacte de responsabilité, à la rigueur budgétaire, à la réforme territoriale, à la loi Macron.

Le pacte de responsabilité : blocage des salaires, appauvrissement, smicardisation…

Un adjoint administratif fait sa carrière au SMIC ! Un enseignant commence sa carrière à Bac + 5, à seulement 11 % au-dessus du SMIC ! Les salaires sont bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017. C’est vrai aussi pour les personnels de l’enseignement privé sous contrat.

Le pacte de responsabilité : toujours moins de postes, moins de service public.

Rentrée 2015 : des fermetures de classes, et parfois d’écoles entières déjà annoncées, des classes surchargées, des effectifs qui explosent en éducation prioritaire.


La réforme territoriale qui divise la République en 13 «baronnies» s’applique partout et met le service public au bord de l’explosion.

Rythmes scolaires, projets éducatifs territoriaux : il y a autant de règles que de territoires, tout le contraire de l’école de la République !

L’AFPA, régionalisée, est en cessation de paiement.

La régionalisation de la carte des formations professionnelles sous la coupe des besoins du patronat local, la volonté de généraliser l’apprentissage, menacent l’existence même des LP publics, des PLP, des qualifications nationales.

Et maintenant, des fusions d’académies sont annoncées. Des services entiers, dans les rectorats, les inspections d’académie, ou dans les DRAC pour la culture, seraient mutualisés.

Les fusions d’universités sont encouragées pour réaliser suppressions de postes, licenciements de non titulaires, coupes dans les budgets de recherche.



Loi Macron, loi de refondation de l’école… : les garanties collectives dans le collimateur.


La loi de refondation de l’école, c’est l’arbitraire local contre les garanties statutaires. Les décrets Peillon-Hamon allongent le temps de présence, et définissent localement une partie des missions des enseignants du secondaire. Le projet de décret sur les indemnités définit une partie de la rémunération au niveau de l’établissement. La règle locale devient la «norme» : il n’y a plus de règles. Tous sont touchés : les administratifs par l’individualisation des primes, les enseignants chercheurs dont le statut national est menacé par l’autonomie des universités. La loi Macron est un encouragement pour tout déréglementer : dans la culture, les personnels sontmenacés par l’ouverture des musées 7 jours / 7.

Salaires bloqués, postes supprimés, statuts attaqués, service public disloqué : les personnels n’acceptent pas. À l’offensive d’ensemble pour tout déréglementer, il faut opposer la mobilisation d’ensemble, la grève interprofessionnelle. Le 9 avril tous les salariés sont appelés à faire grève.

LE 9 AVRIL, À L’APPEL DE FO, CGT, SOLIDAIRES : TOUS EN GRÈVE !

La FNEC FP FO appelle à préparer la grève du 9 avril en proposant dans ce cadre l’action commune à tous les niveaux. Elle appelle tous les personnels à se réunir partout en AG, à dresser la liste des revendications, dans les écoles, les établissements, les services, à décider la grève le 9 avril, si possible dans l’unité, aux côtés des salariés du public et du privé, pour leurs revendications urgentes :

  • L’augmentation des salaires
  • Le maintien de toutes les garanties statutaires et l’arrêt des réformes destructrices du service public
  • La création des postes nécessaires, le maintien de tous les services, établissements et classes.
  • Le retrait du pacte de responsabilité et de la Loi Macron.


La FNEC FP FO appelle tous les personnels à se mettre en grève !